Le contenu du nid de Vespa velutina nigrithorax, en décembre !
L’observation du dernier nid de frelon asiatique détruit en décembre nous renseigne sur l’état actuel du couvain, toujours présent.
Nous voyons l’œuf, collé à la paroi de la cellule.
Une cellule est utilisée plusieurs fois dans la saison d’élevage.
Avant la ponte de ces œufs, un frelon a émergé des alvéoles, il y est resté durant 45 jours (nous observons ses déjections accumulées au fond). La place est donc libre pour ces nouveaux œufs…
Nous pourrons trouver au fond de certaines cellules, 1, 2 voire 3 méconiums.
(Photo Alain Prévost)
Observons à la loupe binoculaire différents stades du développement des larves :
Juste avant l’émergence : voici ce que nous découvrons après avoir découpé l’opercule au scalpel :
Comparaison entre deux individus prêts à naître :
– Femelle ou ouvrière en haut
– Mâle, dépourvu de dard, en bas.
Destruction d’un nid de Vespa velutina en situation classique
Premier nid de frelons asiatiques détruit
Fabrication d’une perche
Branko Mikuljan a pris en charge la réalisation d’une perche. Réunion des acteurs du Groupement des Apiculteurs du Libournais, intéressés par cette réalisation, dans son atelier où la réflexion portait sur la longueur de la perche et la confection de l’aiguille.
Recherche de nids de frelons asiatiques au Rucher Ecole du GAL :
Un principe initié en attendant d’autres résultats plus performants…
Insérer un frelon dans un tube nanti d’une entaille, au niveau de la jonction entre le thorax et l’abdomen de Vespa velutina.
Avec une aiguille, passer un lien entre thorax et abdomen
il s’agit de nouer ce lien (sans serrer) et d’attacher une fine lanière de ruban de chantier par exemple
Le frelon est nourri avant d’être relâché
Le frelon est entraîné à voler avec ce dispositif au bout du tube, puis il est déposé sur un point haut, dégagé.
Voici une des rares fois où l’expérience montre qu’un frelon ainsi arnaché, peut être suivi plus longuement (à la jumelle).
L’idée dans cet exercice est de procéder à des lâchers multiples en terrain découvert, et de tracer les itinéraires sur vue satellite par exemple. Par triangulation, il serait plus aisé d’orienter la recherche de nids dans un secteur circonscrit et limité.
La tâche n’est pas facile et nous imaginons bien que le frelon, malgré le léger nourrissement avant l’envol, ne rentrera pas forcément directement au nid…
Nous avons observé, avant les lâchers, que le frelon découpe le ruban, à proximité du nœud. Ces frelons n’ont pas été lâchés.
Nous avons vu des frelons revenir sur les ruchers, avec le ruban coupé à environ un centimètre du nœud.
Pour l’instant, nous ne pouvons faire aucune déduction, et dans les paysages fermés où nous sommes intervenus, nous n’avons pas trouvé de nid. Exercice à poursuivre…